Neutralité carbone, nucléaire, renouvelables électriques et biomasse : ce que nous dit le GIEC - 30/10/2020

Neutralité carbone, nucléaire, renouvelables électriques et
biomasse : ce que nous dit le GIEC


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
jeudi 24 septembre 2020
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Neutralité carbone, nucléaire, renouvelables électriques et
biomasse : ce que nous dit le GIEC

La France célèbre cette semaine le cinquième anniversaire des Objectifs de développement
durable (ODD) instaurés par les Nations Unies. Alors que le gouvernement intensifie depuis
plusieurs mois ses efforts à Bruxelles pour que le nucléaire soit reconnu comme une « énergie
durable », il est légitime de se poser la question de la soutenabilité de cette source d’énergie, et
plus largement de l’ensemble des options possibles.
Sur ces sujets, en dépassant certaines interprétations hâtives, l’analyse détaillée du Rapport
spécial sur les conséquences d'un réchauffement planétaire de 1,5 °C publié par le GIEC en 2018
apporte de nouveaux enseignements. Tout d’abord, la réduction des consommations d’énergie et
les renouvelables électriques sont les leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre
les plus soutenables. De plus, il est tout à fait possible de se passer d’énergie nucléaire tout en
restant en-dessous de l’objectif +1,5 °C, contrairement aux renouvelables en général et à la
biomasse en particulier, dont la mobilisation doit toutefois impérativement se faire de manière
durable.
La réduction des consommations et les renouvelables
électriques, options les plus soutenables

Le rapport spécial 1,5 °C publié fin 2018 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat (GIEC) propose une analyse de 23 leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)
au regard des ODD (qui visent à la bonne santé et au bien-être, à éliminer la pauvreté et la faim, à
réduire les inégalités, à protéger l’environnement, etc.). Les conclusions que l’on peut en retirer sont très
claires. Les actions visant à réduire le niveau de consommation, à développer les énergies
renouvelables électriques en remplacement d’énergies fossiles et à améliorer la gestion du bétail et du
fumier sont les plus soutenables.
Le développement des énergies renouvelables issues de la biomasse et la séquestration de carbone
dans les sols se situent en milieu de classement. En fonction de leur mise en oeuvre (nature des sols
concernés, techniques agricoles, etc.) leur score peut être très bon ou au contraire passablement
mauvais. Une attention particulière doit donc être portée aux pratiques agricoles pour qu’elles puissent
être qualifiées de soutenables.
L'Association négaWatt a été créée en 2001 par des experts et praticiens de l'énergie convaincus qu’un autre
modèle énergétique est non seulement réalisable sur le plan technique, mais aussi souhaitable pour la
société. Elle s'appuie aujourd'hui sur un réseau de près de 1400 adhérents.
www.negaWatt.org @nWassociation @negaWatt.association association-negawatt
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Contact presse : Association négaWatt - 06 64 52 63 42 - contact@negawatt.org
En bas de classement figurent les options technologiques de capture et séquestration du carbone, la
géo-ingénierie des océans, et enfin le remplacement du charbon par du nucléaire. À la lumière de ces
résultats, ces leviers doivent donc être actionnés uniquement en dernier recours. Les conclusions qui
suivent montrent que le nucléaire peut être écarté des trajectoires de décarbonation.
Le nucléaire est en diminution dans plusieurs scénarios 1,5 °C
Les quatre trajectoires P1 à P4 proposées dans le résumé pour décideurs du rapport spécial 1,5 °C du
GIEC comportent toutes une hausse de la production nucléaire d’ici 2050. Une analyse plus fine du
rapport complet montre cependant que ces quatre trajectoires sont issues de 90 scénarios respectant
l’objectif 1,5 °C, et que parmi eux plusieurs envisagent une réduction de la puissance nucléaire installée
au niveau mondial. Le recours au nucléaire n’a donc rien de systématique. De leur côté, les énergies
renouvelables forment le socle de la grande majorité des scénarios ; elles sont (très) largement
prépondérantes dès lors qu’une action ambitieuse de réduction des consommations est intégrée. C’est
principalement lorsque la demande d’énergie croît que le recours au nucléaire et/ou à la captureséquestration
du carbone devient nécessaire.
Une combinaison 100 % renouvelable en 2050
Les quatre trajectoires principales proposées par le GIEC présentent des niveaux de réduction de
consommation et de recours aux différentes sources d’énergie assez hétérogènes ; d’autres
combinaisons auraient pu également être envisagées. Sans les mobiliser au maximum, les potentiels
de réduction de la consommation et de développement des énergies renouvelables permettent
d’imaginer une combinaison 100 % renouvelable en 2050, sans recourir ni au nucléaire ni à la capture
et séquestration de carbone.
Une analyse approfondie des travaux du GIEC montre clairement que la priorité de l’action
publique en faveur de la neutralité carbone doit aller vers des actions de sobriété et d’efficacité et
vers l’accélération du développement des énergies renouvelables.
Alors que la France se classe en bas du tableau européen pour le respect de ses propres
engagements dans ces deux domaines, le Gouvernement fait de mauvais choix en essayant à
Bruxelles de faire entrer le nucléaire dans le champ de la taxonomie verte et en bridant le
développement d’énergies renouvelables comme le biométhane. L’heure doit être à la
mobilisation générale pour rattraper le retard et s’orienter vers la maîtrise des consommations et
le développement des renouvelables qui représentent un enjeu d’emploi et de développement
local important pour tous les territoires.
Téléchargez la note détaillée de l’Association négaWatt :
« Quelle place pour le nucléaire et les énergies renouvelables dans les trajectoires de
neutralité carbone ? Analyse de l’Association négaWatt, sur la base des travaux du GIEC. »

 


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